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20ème Dimanche du Temps Ordinaire
Frères et sœurs,
Voici d’étranges paroles de Jésus : « Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde ? Non, je vous le dis, mais plutôt la division. » On est loin des paroles séduisantes et attirantes de Jésus. Mais voilà qui nous remet dans l’intégrité, la radicalité et l’authenticité du message évangélique. Pour comprendre ce que Jésus veut nous dire, il me semble qu’il faut garder en tête l’ambivalence du symbole du feu dont Jésus parle : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé. » Le feu est à la fois, symbole de vie et symbole de mort ; symbole de l’amour, de la chaleur, de la lumière, donc de Dieu (souvenez-vous du buisson ardent) ; mais aussi symbole de destruction, de l’enfer et donc de mort. Les paroles de Jésus engendrent une certaine mort, mort au péché, mort à ce que nous sommes, pour nous faire entrer dans une vie nouvelle.
Ceci étant dit, il y a plusieurs manières de comprendre la division dont Jésus parle.
Une première lecture consiste à nous redire que Jésus ne fait pas l’unanimité ; Il est signe de contradiction et suscite aussi l’incompréhension, l’opposition, le rejet. La première lecture nous donnait à voir le sort que l’on réservait au prophète Jérémie. On l’a fait prisonnier et on voulait le mettre à mort. Le motif : « (…) en parlant comme il le fait, il démoralise tout ce qu’il reste de combattants dans la ville et toute la population. Ce n’est pas le bonheur du peuple qu’il cherche, mais son malheur. » Le prophète Jérémie paie aussi en quelque sorte la vérité et l’intégrité de ses paroles. Il ne cherche pas à dire ce qui va plaire ; il ne cherche pas à séduire ; il parle en vérité. Il en va de même des paroles de Jésus. Jésus a lui aussi des paroles de vérité profonde. Nous devrions plus intégrer cet aspect des choses, car il arrive fréquemment que lorsque l’Eglise prononce une parole qui ne va pas dans le sens du monde, dans le sens des modes de pensée actuels, bon nombre de chrétiens sont mal à l’aise. Et l’Eglise doit s’interroger, et chacun d’entre nous aussi, sur nos tentations de séductions, de compromissions, parfois de silence ou de lâcheté, lorsque ce que nous pensons n’est pas en harmonie avec l’idéologie ambiante. Il y a ici un appel à assumer notre particularité, notre spécificité qui consiste à être dans le monde, sans être du monde. Assurément, lorsque l’Eglise se tait croyant rendre plus attrayant le contenu de son message, elle altère l’intégrité de ce qu’elle doit transmettre, et, chose étonnante mais logique, son dynamisme missionnaire s’en ressent.
Les récents évènements tragiques sont d’ailleurs là pour nous rappeler que la foi chrétienne, les chrétiens, ne font pas l’unanimité. Si on cherche à les tuer, à nous tuer, c’est bien que les chrétiens dérangent. Puissent les martyrs chrétiens actuels assassinés dans d’autres pays, mais maintenant aussi notre propre pays, réveiller les chrétiens endormis, attiédis, et, par contre coup, nous permettre de redécouvrir et de re-estimer ce que nous avons et ce que nous sommes.
Il y a une autre lecture possible de la parole de Jésus : « Je ne suis pas venu apporter dans le monde la paix, mais la division. » Les divisions évoquées par Jésus se trouvent au sein du cadre familial ; or le cadre familial est le milieu dans lequel chacun est appelé à devenir lui-même, mais tout en se séparant, en se distinguant de ceux qui lui sont proches. Le bébé ne devient lui-même qu’en se séparant de sa maman ; l’enfant ne devient adulte qu’en se séparant de ses parents. La division dont il est question, comprise comme une séparation, revient à dire que chacun, au contact de Jésus qui est La Vérité, est appelé à devenir lui-même et ne peut devenir lui-même qu’en passant par une certaine mort avec les siens et avec soi-même. Jésus nous révèle ainsi que pour devenir nous-même en profondeur, nous devons non seulement grandir au contact de Celui qui est la Vérité, l’Amour par excellence, mais aussi nous séparer, nous distancier de manière juste et saine de ceux qui nous sont proches. Sans une juste et nécessaire séparation, distanciation, on ne peut sortir d’un mode de relations fusionnel ou confusionnel, et on ne peut en réalité devenir soi-même. Tel est le travail d’accès à la Vie que Jésus permet pour la personne qui entre en contact avec Lui. Mais se posera aussi à l’entourage cette question : comment, tout en maintenant la relation, permettons-nous à la personne d’avancer dans sa relation personnelle avec Jésus au risque d’une transformation de la relation originelle ? Il peut y avoir parfois, même inconsciemment, des résistances, des oppositions…
Dans le prolongement de cette lecture, nous pouvons entendre d’une autre manière la parole de Jésus : « Désormais, cinq personnes de la même famille seront divisées, trois contre deux, et deux contre trois. » On peut entendre aussi l’annonce de la construction d’une nouvelle unité, fondée non plus seulement ni sur les liens du sang, ni sur ceux de l’affection ou de la proximité, mais sur une base nouvelle, sur le Christ. Une unité plus forte, plus parfaite, plus complète réunira ceux qui suivent le Christ, parce que Jésus est le fondement même de l’unité, parce qu’Il est la Vérité et l’Amour par excellence, parce que la Communion avec Lui est source d’une cohésion parfaite. Ce nouveau mode de relation est en fait celui de l’Eglise qui est une véritable famille dépassant les liens du sang, de la langue, des générations, des cultures. Là où l’Eglise est vue, est vécue, comme une famille, on peut dire qu’elle est dans son rôle et à sa juste place.
En somme, Jésus nous invite en ce dimanche à vivre nos relations avec Lui, en Lui. Il nous invite à avancer en vérité par Lui et grâce à Lui pour devenir toujours plus nous-mêmes. Il nous invite à découvrir dans la Communion avec Lui le fondement d’une unité plus forte, plus profonde et plus parfaite qui se vit et ne peut se vivre que dans l’Eglise. Rendons-lui grâce de nous permettre de pouvoir faire toute chose nouvelle, même dans nos vies. Le secret réside dans la Communion avec Lui, dans le feu qu’il attend d’allumer en nous. Amen !
«Puissions-nous apprendre [des carmélites de Compiègne] la force et la fécondité d’une vie intérieure toute tournée vers les réalités célestes»: Léon XIV a envoyé ce
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