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À bord de l’avion qui le ramenait à Rome après son voyage au Liban le 2 décembre, Léon XIV a révélé aux journalistes le livre qui éclaire son chemin spirituel depuis de nombreuses années. « La pratique de la présence de Dieu », ouvrage du carme français frère Laurent de la Résurrection, publié en 1692, propose une voie accessible à tous. Vivre chaque instant en conscience de la présence divine, dans la cuisine comme devant l’autel.
Un religieux français sur la table de chevet du Pape. Le 2 décembre 2025, alors qu’il regagnait Rome en avion depuis Beyrouth (Liban), Léon XIV a accordé près de trente minutes d’échanges aux 82 journalistes présents à bord. À la question personnelle de savoir « quel livre il faut lire pour comprendre qui est [Robert Francis] Prevost », le pape a cité, sans hésiter,La pratique de la présence de Dieu écrit par frère Laurent de la Résurrection, carme français du XVIIe siècle, déclaré Serviteur de Dieu. « C’est ma spiritualité depuis des années », a-t-il glissé à propos de cet ouvrage, qui décrit une façon de « donner simplement sa vie à Dieu en le laissant nous guider ». « J’ai confiance en Dieu et je partage ce message avec tous », a-t-il ajouté en se remémorant les « défis » rencontrés dans sa vie, « ayant vécu au Pérou pendant des années de terrorisme, ayant été appelé au sacerdoce dans des endroits où je ne pensais jamais être appelé ».
Le frère Laurent de la Résurrection, né en 1614 à Hériménil en Lorraine, acquiert à l’adolescence la certitude que Dieu existe. La vue d’un arbre nu en hiver, associée à la vision de ce même arbre refleurissant au printemps, font naître en lui un élan d’amour vers Dieu. De son vrai nom Nicolas Herman, il s’engage d’abord comme soldat dans les troupes du duc de Lorraine alors en guerre contre la France. Grièvement blessé, il quitte la carrière des armes à vingt-et-un ans et s’essaie à la vie érémitique. N’y trouvant pas la paix souhaitée, il devient laquais à Paris, avant d’entrer à vingt-six ans comme frère convers au couvent des carmes déchaux, rue de Vaugirard. Sous le nom de frère Laurent de la Résurrection, il débute comme cuisinier puis savetier.
De son vivant déjà, frère Laurent avait la réputation d’être un grand priant, un mystique. Quel était ce secret duquel s’inspire quotidiennement Léon XIV ? Les dix premières années de sa vie religieuse sont un temps de dures épreuves. Il se rappelle les péchés de sa jeunesse. Il se demande même s’il n’est pas damné. Alors qu’il rencontre des difficultés en méditant lors de son oraison, il commence à regarder Dieu, durant ses temps de travail, comme un ami, comme un être intimement présent. Le résultat ne se fait pas attendre. « Je me trouvai tout d’un coup changé. Et mon âme, qui jusqu’alors était toujours en trouble, se sentit dans une profonde paix intérieure, comme si elle était en son centre et en un lieu de repos. », écrit-il dans ses correspondances parues dans La pratique de la présence de Dieu.
À travers cette expérience très profonde, le frère cuisinier découvre le secret de la contemplation. Il ne s’agit pas de quitter son travail, son devoir d’état, pour rejoindre Dieu. Il explique : « Notre sanctification dépend, non du changement de nos œuvres, mais de faire pour Dieu ce que nous faisons ordinairement pour nous-mêmes. » Et poursuit : « Je retourne ma petite omelette pour l’amour de Dieu… » Frère Laurent souligne que dans l’épaisseur du travail, une véritable voie mystique s’ouvre avec la possibilité de créer une grande unité de vie et de vivre pleinement l’union à Dieu. Cela se fait d’abord par un exercice continuel d’amour, en faisant tout pour l’amour de Dieu. « Il ne faut point se lasser de faire de petites choses pour l’amour de Dieu, qui regarde non la grandeur de l’œuvre mais l’amour. » Ensuite, en apprenant à vivre chaque instant en présence de Dieu.
Voici le cœur de la découverte du frère Laurent. « Je m’appliquais soigneusement le reste du jour, et même pendant mon travail, à la présence de Dieu, que je considérais toujours auprès de moi, souvent même dans le fond de mon cœur. » Au début cela ne va pas de soi, confesse Laurent. Quelquefois il oublie même Dieu pendant longtemps. Il n’apprend pas sans peine à vivre dans la présence de Dieu, mais avec « beaucoup de lâchetés et d’imperfections ». À ceux qui veulent suivre son chemin, il conseille de ne pas s’étonner si au début on a l’impression de perdre du temps. Mais à force de vouloir vivre sous le regard de Dieu, à travers un véritable exercice, une attention répétée et entretenue du cœur, la conscience de la présence de Dieu devient chez lui comme naturelle.
Cette habitude prise, frère Laurent exprime sa joie de voir vraiment Dieu habiter en lui ! « L’habitude ne se forme qu’avec peine ; mais lorsqu’elle est formée, tout se fait avec plaisir… » Les choses s’inversent même : c’est Dieu qui se présente immédiatement à lui : « Si quelquefois je suis un peu trop absent de cette divine présence, Dieu se fait sentir aussitôt dans mon âme…par des mouvements intérieurs si charmants et si délicieux que je suis confus d’en parler ». Frère Laurent atteste qu’en pratiquant la présence à Dieu « comme il faut, on devient spirituel en peu de temps. » « Je possède Dieu, affirme-t-il, aussi tranquillement dans le tracas de ma cuisine, où quelquefois plusieurs personnes me demandent en même temps des choses différentes, que si j’étais à genoux devant le Saint Sacrement.«
Le rayonnement spirituel de frère Laurent lui attire de nombreuses visites, parmi lesquelles l’abbé Joseph de Beaufort, vicaire général du cardinal de Noailles, qui deviendra son biographe, ainsi que Fénelon. Il meurt en 1691, dans une grande paix. Longtemps oubliée en France, sa spiritualité séduit de nombreux chrétiens, notamment aux États-Unis. On en retrouve certains thèmes chez sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et sainte Élisabeth de la Trinité, bien que celles-ci ne l’aient probablement jamais lu. Le chemin qu’a découvert frère Laurent de la Résurrection est accessible à tous et le pape nous exhorte, comme lui, à le suivre.
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