Messes semaine du 19 au 25 janvier 2015
Lundi 19  janvier  Pas de messe Mardi 20 janvier – Saint Fabien, pape et martyr, †250 – Saint SĂ©bastien, martyr Ă Â Rome, dĂ©but du 4e siècle  Eglise Notre-Dame Ă
Lundi 19  janvier  Pas de messe Mardi 20 janvier – Saint Fabien, pape et martyr, †250 – Saint SĂ©bastien, martyr Ă Â Rome, dĂ©but du 4e siècle  Eglise Notre-Dame Ă
Les attaques des 7, 8 et 9 janvier ont donné lieu à une déferlante d’émotion et de protestations comme en atteste l’immense manifestation du 11
Quelques jours après les événements tragiques qui ont secoué notre pays, au lendemain des manifestations citoyennes dans tout le pays, les évêques du conseil permanent
Chaque annĂ©e, les chrĂ©tiens sont appelĂ©s Ă se rapprocher Ă l’occasion de la Semaine de l’UnitĂ© des chrĂ©tiens. Le thème de l’annĂ©e 2015 est :
+ Fête de la St Hilaire Baptême du Seigneur Dimanche 11 Janvier 2015 Frères et sœurs, Le calendrier liturgique faisant bien les choses, nous
+ Fête du Baptême du Seigneur Frères et sœurs, La fête du baptême du Seigneur nous rappelle notre propre baptême ; elle nous rappelle
A notre tour, nous voulons manifester notre douleur et notre compassion pour les victimes – connues et moins connues – de l’attentat barbare du 7
Saint Hilaire, Ă©vĂŞque de Poitiers, Docteur de l’Église (v. 315 – 367 ou 368)
[2015 : 1700ème anniversaire de la naissance de Saint Hilaire de Poitiers]
« Je t’en prie, conserve intacte la ferveur de ma foi et jusqu’à mon dernier souffle donne-moi de conformer ma voix Ă ma conviction profonde. Oui, que je garde toujours ce que j’ai affirmĂ© dans le symbole proclamĂ© lors de ma nouvelle naissance, lorsque j’ai Ă©tĂ© baptisĂ© dans le Père, le Fils et l’Esprit Saint. » Saint Hilaire – TraitĂ© de la TrinitĂ© III, 57
– Avant-propos
– ThĂ©ologiens et historiens mis Ă part, qui donc, en France ou hors de France, attache aujourd’hui une quelconque attention au souvenir de saint Hilaire de Poitiers ? Pourtant, il s’agit du plus ancien des docteurs de l’Église latine qui, comme saint Athanase en Orient, fut en Occident le vainqueur de l’arianisme. Indomptable combattant de l’orthodoxie dogmatique dont l’influence s’exerça dans tout l’univers de son temps par saint Martin de Tours, saint Patrick, saint Ambroise de Milan ou saint Augustin interposĂ©s, saint Hilaire de Poitiers est Ă mettre au nombre de ceux qui, somme toute assez rares, ont inflĂ©chi le cours de l’Histoire, au point que, s’ils n’avaient jamais existĂ©, nous ne serions pas exactement ce que nous sommes.
Si l’on rĂ©cuse telle ou telle affabulation historiquement incontrĂ´lable, il faut reconnaĂ®tre que nous ne savons Ă peu près rien sur la vie privĂ©e de saint Hilaire de Poitiers, et mĂŞme sa vie publique nous serait presque totalement inconnue sans ses Ă©crits.
– Conversion
Celui que saint JĂ©rĂ´me surnomma le « RhĂ´ne de l’Ă©loquence latine et la trompette des latins face aux Ariens » (Rhodanus eloquentiae), naquit Ă Poitiers vers 315, d’une famille patricienne. Saint Marcellin Ă©tant pape et DioclĂ©tien empereur.
NĂ© paĂŻen, il Ă©tait mariĂ©, père d’une fille appelĂ©e Abra, quand il se convertit au christianisme. Ce jeune homme Ă©tait douĂ© pour les Ă©tudes, mais la question du sens de la vie le tourmentait. OĂą se trouve le bonheur pour l’homme ? A quoi sert d’exister si l’on doit mourir ? Y a-t-il un Dieu ? Déçu dans ses lectures, il dĂ©couvre un jour ce passage de la Bible ” Je suis celui qui est ” et s’enthousiasme. Mais la mort reste une idĂ©e insupportable. Il trouvera le plein rassasiement de sa faim spirituelle dans l’Évangile de saint Jean, l’Évangile de l’Incarnation et de la RĂ©surrection : Au commencement Ă©tait le Verbe, et le Verbe Ă©tait Dieu. Ainsi, plus-tard, il Ă©crira :
Cette vĂ©ritĂ© que Verbe, au commencement, Ă©tait avec Dieu, que le Verbe s’est fait chair et qu’il a habitĂ© parmi nous, cette vĂ©ritĂ©, j’y croyais de tout mon ĂŞtre, Ă©crit-il. Mais non parce que je la comprenais ; plutĂ´t parce que je pensais pouvoir la comprendre dès l’instant que j’y croyais.
La parfaite connaissance de Dieu consiste Ă savoir que Dieu existe, qu’il ne peut ĂŞtre ignorĂ©, mais qu’il est malgrĂ© tout exprimable et indicible.
– Hilaire devient EvĂŞque
A trente ans, il demande le baptĂŞme. Sa femme et sa fille la future sainte Abra se convertirent Ă la mĂŞme Ă©poque. Son envergure, devenu chrĂ©tien par la foi, mais aussi par la vie, et de façon exemplaire, le dĂ©signe Ă l’attention des fidèles et quelques annĂ©es après, bien que sa femme fĂ»t encore vivante, il fut choisi par le peuple de Poitiers comme Ă©vĂŞque en 353. L’Église prenait alors souvent ses ministres parmi les personnes mariĂ©es ; en les obligeant touÂjours Ă se sĂ©parer de leurs femmes. Hilaire, en acceptant l’Ă©piscopat prit sa charge au sĂ©rieux ; plus tard, lorsqu’il voulut rappeler l’empereur au respect, il ne trouva rien de plus fort Ă lui opposer que ces mots : “ Je suis ÉvĂŞque “ (Episcopus sum).
” L’Ă©vĂŞque est placĂ© Ă la tĂŞte de la maison pour veiller aux besoins et aux intĂ©rĂŞts du peuple qui lui est confiĂ© ” et ” L’Ă©vĂŞque ne remplit son ministère que s’il fortifie ce qui est faible par un enseignement Ă la fois authentique et adaptĂ©, s’il consolide ce qui tombe en ruine, s’il redresse celui qui s’Ă©gare, s’il dispense le Verbe de vie Ă la famille qu’il a Ă nourrir de la nourriture Ă©ternelle “.
Il rencontre saint Athanase d’Alexandrie, alors en exil en Gaule Ă cause de l’hĂ©rĂ©sie* arienne. Ayant ainsi dĂ©couvert la vraie, la seule Foi, il Ă©tait fatal qu’Hilaire se heurtât aux « ariens** », ses nĂ©gateurs dont l’hĂ©rĂ©sie, consistait Ă soutenir que le Christ n’est pas totalement Dieu. Pour tenter d’en finir, l’empereur Constantin, vingt-cinq ans plus tĂ´t en 325, avait rĂ©uni le concile Ĺ“cumĂ©nique de NicĂ©e oĂą Arius avait Ă©tĂ© condamnĂ©, et oĂą le Christ Verbe de Dieu avait Ă©tĂ© proclamĂ© Dieu comme le Père auquel il est consubstantiel.
* Hérésie : rejet d’une vérité définie par l’Eglise catholique, par un chrétien qui entend rester dans l’Église. Elle provoque cependant souvent à terme une séparation, ou « schisme ».
* * L’arianisme est un courant de pensée théologique due à Arius, théologien alexandrin au début du IV siècle.
Le Verbe de Dieu devenait une créature et par conséquent la foi devenait progressivement une chose humaine et la religion n’était plus qu’une philosophie. La plus admirable des philosophies, mais enfin une philosophie humaine. Cela ressemble à si méprendre au naturalisme actuel. Qui est la négation de tout ordre et de tout être surnaturels, c’est-à -dire de tout élément supérieur à la nature créé ; par suite, déification de l’Homme substitué à Dieu.
Mais loin de faire amende honorable, les Ariens triomphaient politiquement grâce Ă l’appui du nouvel Empereur. L‘hĂ©rĂ©sie condamnĂ©e reprit sous la forme adoucie du semi-arianisme qui eut, cette fois, le soutien du fils mĂŞme de Constantin, l’empereur Constance.
Les Ariens apparaissaient Ă saint Hilaire comme une marĂ©e montante dont le flot irrĂ©sistible menaçait d’engloutir la fragile orthodoxie nicĂ©enne et c’est pourquoi, dĂ©vorĂ© de zèle, il s’engagea dans cette bataille avec une violence dont l’une de ses nombreuses Ă©pĂ®tres polĂ©miques peut encore donner l’idĂ©e : ” Il est temps de parler, il ne faut plus se taire … Nous combattons contre un persĂ©cuteur dĂ©guisĂ©, contre un ennemi caressant, contre toi, Constance l’AntĂ©christ … Tu refuses de discuter, tu flattes pour mieux dominer ; tu confesses le Christ, mais tu le nies. Tu imposes l’unitĂ©, mais la paix n’existe pas, tu bâtis des Ă©glises, mais tu dĂ©truis la vraie foi. Tu Ă©tablis ce que nous devons croire, mais tu vis en dehors des règles de la foi. Tu as exemptĂ© les Ă©vĂŞques d’impĂ´t, mais JĂ©sus, lui, l’avait payĂ©. Tu as donnĂ© Ă nos Ă©glises des fortunes enlevĂ©es aux dieux paĂŻens. A quoi bon, si c’est pour nous inviter Ă trahir le Christ ? Pourquoi nous laisser la vie, si tu envoies notre âme Ă la mort ? “
Il écrit à propos de l’Incarnation :
“ Car si Dieu est nĂ© dans l’homme, ce n’est pas pour cesser d’être Dieu, mais pour que, tout en demeurant Dieu, l’homme naisse en Dieu. En effet il s’appelle encore : « Emmanuel », ce qui signifie : « Dieu avec nous » (Mt 1, 23) : ainsi, il ne s’agit pas d’une Ă©vaporation de Dieu dans l’homme, mais d’une montĂ©e de l’homme en Dieu. En d’autres termes, lorsque le Christ demande Ă ĂŞtre glorifiĂ©, il ne vise pas le profit que pourrait en retirer sa nature divine, mais celui de l’humble nature qu’il a prise sur lui : car il demande la gloire qu’il avait près de Dieu, avant la crĂ©ation du monde. “ (La TrinitĂ© : Livre X, 7)
– L’exil
Sous l’influence d’Ă©vĂŞques semi-ariens, Constance convoqua un concile Ă BĂ©ziers oĂą Hilaire se rendit pour dĂ©fendre la consubsÂtantialitĂ© du Verbe et rĂ©futer l’erreur (le Verbe, 2ème personne de la Sainte TrinitĂ© est de mĂŞme nature que le Père). Adroit politique, Constance, l’ennemi caressant, se garda bien de donner Ă Hilaire cette palme du martyre que, manifestement, il dĂ©sirait, mais, contraint de mettre cet Ă©vĂŞque encombrant hors d’Ă©tat de nuire Ă ses desseins, il l’exila en Phrygie (la Turquie actuelle). Phrygie d‘oĂą est originaire sainte Florence qu’il avait convertie et qui le suivit Ă son retour.
Cet exil de 5 ans fut un bien pour l’Église et pour Hilaire lui-mĂŞme : en Orient il eut les moyens de s’initier Ă la langue et Ă la thĂ©ologie grecques, se rendit mieux compte de tous les replis de la question arienne, et se trouva ainsi mieux armĂ© pour la combattre. “ Les ennemis de la vĂ©ritĂ© peuvent bien exiler ses dĂ©fenseurs, Ă©crivait-il, mais elle, la vĂ©ritĂ©, croient-ils l’exiler en mĂŞme temps ? En exilant mon corps, ont-ils pu enchaĂ®ner aussi et dĂ©tenir la parole de Dieu ? Si je suis loin de mon troupeau pour lui parler de ma bouche, du fond de la Phrygie j’exerce toujours mon ministère Ă Poitiers. On se trompe si l’on croit m’avoir imposĂ© silence ; je parlerai par des livres, et la parole de Dieu, que nul ne peut vaincre, s’envolera libre. “
De cette Ă©preuve de cinq ans (356-361), l’Église tirera donc un immense profit, sous les espèces d’un livre magistral sur la sainte TrinitĂ©, traitĂ© pour dĂ©masquer l’erreur et dĂ©fendre la vĂ©ritĂ©, le de Trinitate auquel saint Hilaire de Poitiers, quinze siècles plus tard, devra son titre de Docteur. Dans cette Ĺ“uvre Hilaire expose son cheminement personnel vers la connaissance de Dieu et dĂ©montre que l’Écriture atteste avec clartĂ© la divinitĂ© du Fils, sa ressemblance au Père dans l’Évangile comme dans l’Ancien Testament qui dĂ©voile le mystère du Christ. De tous les Pères latins, il est celui dont la pensĂ©e est la plus proche des Pères grecs.
Il assista aux conciles de SĂ©leucie et de Constantinople, et sollicita de l’empereur la faveur d’ĂŞtre confrontĂ© avec les chefs Ariens. Ceux-ci, par crainte d’avoir Ă se mesurer avec ce terrible jouteur, persuadèrent Ă l’empereur de le renvoyer en Gaule.
– Le retour Ă Poitiers
“ La Gaule, dit saint JĂ©rĂ´me, Ă©treignit dans ses bras cet Hilaire qui revenait du combat. “ Le retour de l’Ă©vĂŞque de Poitiers ranima en effet le courage des Ă©vĂŞques restĂ©s fidèles, ramena ceux que la peur avait fait cĂ©der Ă l’orage, et porta un coup mortel Ă l’arianisme dans les Gaules. Il fera triompher Ă la fois l’orthodoxie et la paix religieuse. En accueillant saint Martin, pour fonder le monastère de LigugĂ©, il favorisa l’instauration du monachisme en Gaule.
Il a dĂ©veloppĂ© sa thĂ©ologie trinitaire Ă partir de la formule baptismale-mĂŞme donnĂ©e par le Père : « « au nom du Père, et du Fils et de l’Esprit. »
MalgrĂ© sa ferme opposition aux ariens Hilaire Ă©tait conciliant avec ceux qui acceptaient de confesser que le Fils Ă©tait Ă l’image du Père en essence, tout en s’efforçant de les ramener Ă la foi vĂ©ritable ; non seulement ressemblance mais Ă©galitĂ© dans la nature divine.
Dans un esprit de conciliation il cherchait à comprendre ceux qui ne parvenaient pas à la vérité, et il les aidait avec patience et intelligence théologique à atteindre la foi authentique en la divinité de Jésus.
Hilaire passa les dernières annĂ©es de sa vie Ă instruire ses diocĂ©sains. Une de ses gloires fut d’avoir eu pour disciÂple celui qui sera saint Martin de Tours. Tous deux fondèrent LigugĂ© et aidèrent ainsi Ă la formation de la France que saint Remi porta sur les fonts baptismaux de Reims.
Hilaire mourut Ă Poitiers le 13 janvier 368.
[1er novembre 367 ou le 13 janvier 368. La date prĂ©cise de sa mort n’est pas connue.]
Saint Damase Ier étant pape, les empereurs romains Valentien à Rome et Valens en Orient.
Epilogue
Selon Grégoire de Tours, sa fête était déjà célébrée le 13 janvier dans cette cité épiscopale dès la fin du Vè siècle, c’est-à -dire sous le gouvernement de saint Perpétue. Mais ce ne fut que de nombreux siècles plus tard, sous Pie IX, qu’elle fut insérée dans le calendrier romain. Toutefois le 13 janvier étant le jour octave de l’Épiphanie, l’office de saint Hilaire fut remis au lendemain. [Le sanctoral actuel a repris cette date et les catholiques qui suivent la Forme Extraordinaire du rite Romain, le prie toujours le 14 janvier.]
Grâce Ă l’intervention du cardinal Édouard Pie, successeur d’Hilaire au siège Ă©piscopal de Poitiers, le pape Pie IX l’a proclamĂ© Docteur de l’Église le 13 mai 1851. Par ce geste, le cardinal Pie voulait faire sien son combat contre l’arianisme qui prenait alors au XIXè s. les apparences du naturalisme.
La France lui a voué un culte spécial, et une multitude d’églises s’honorent de l’avoir pour patron. Un historien a tracé le portrait suivant de saint Hilaire : « Il réunissait en sa personne toutes les excellentes qualités qui font les grands évêques. S’il a fait admirer sa prudence dans le gouvernement de l’Église, il y a fait éclater aussi, lorsque l’occasion l’a demandé, un zèle et une fermeté apostoliques que rien ne pouvait abattre. »
Aujourd’hui qui veut vĂ©nĂ©rer sur les lieux les reliques de st Hilaire, doit se rendre Ă l’Ă©glise “St Hilaire-le-Grand” Ă Poitiers. Eglise construite sur l’emplacement du tombeau du saint EvĂŞque de Poitiers.
D’après la tradition, c’est Hilaire lui-mĂŞme qui aura Ă©rigĂ©, dans une nĂ©cropole gallo-romaine, l’oratoire oĂą il fut inhumĂ© : un oratoire dĂ©diĂ© aux martyrs romains de 363, saint Jean et saint Paul. Ceux-ci ayant refusĂ©; d’offrir de l’encens Ă la statue de Jupiter furent dĂ©capitĂ©s sur l’ordre de Julien l’Apostat.
Iconographie
Saint Hilaire est représenté en évêque tenant un bâton (contre l’hérésie), ou assis sur son siège épiscopal et enseignant.
Parfois avec le livre des docteurs et à ses pieds des serpents ou des dragons, symboles des erreurs qu’il a combattues.
Pensée spirituelle de saint Hilaire :
Accorde-nous de donner aux mots leur véritable sens, prodigue la lumière à notre esprit, la beauté de l’expression à notre style et établis notre foi dans la vérité.
La foi solide rejette les questions spécieuses et inutiles de la sagesse du monde et la vérité, ne succombant pas aux impostures et niaiseries humaines, ne s’offre point en dépouille à l’erreur.»
Seigneur, accorde-nous le sens exact des mots, la lumière de l’intelligence, la noblesse du langage, l’orthodoxie de la foi.
– ÉphĂ©mĂ©ride du 13 janvier :
En 1151, un abbĂ© bĂ©nĂ©dictin s’éteint Ă Saint-Denis : Suger. L’intelligence de ce moine n’a d’égale que sa connaissance de la vie monastique et sa passion pour l’abbaye royale de Saint-Denis. A 26 ans, il dĂ©fend, devant le pape Pascal II, les prĂ©rogatives de l’abbaye face aux prĂ©tentions de l’évĂŞque de Paris. Conseiller de Louis VI et Louis VII, il devient rĂ©gent du royaume pendant deux ans quand le souverain part Ă la deuxième croisade. Elu AbbĂ© de Saint-Denis Ă 42 ans, il entreprend la reconstruction de l’abbatiale qui abrite le corps des rois de France. Son gĂ©nie fut de donner de l’ampleur Ă cet Ă©difice et d’en faire le centre d’une vie monastique rayonnante. Il Ă©crit : « J’affirme que l’on doit servir par les ornements extĂ©rieurs des vases sacrĂ©s, et plus qu’en toute autre chose dans le saint sacrifice, en toute puretĂ© intĂ©rieure, en toute noblesse extĂ©rieure. »Â
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