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Baptême du Seigneur Année A
La fête du Baptême du Seigneur achève le cycle liturgique de Noël pour nous faire entrer dans le temps ordinaire que nous commencerons demain. Et effectivement, le baptême de Jésus est une conséquence directe de ce que nous fêtons à Noël, comme il marque l’inauguration de la mission du Sauveur.
Alors, ce qui saute aux yeux dans cet Evangile, c’est cette démarche de Jésus qui va se faire baptiser par son cousin Jean-Baptiste. Que nous, nous ayons besoin de nous faire baptiser, nous le comprenons. Mais, pourquoi Jésus ? Et d’ailleurs, son cousin le lui fait remarquer : « C’est moi qui ai besoin de me faire baptiser par toi, et c’est toi qui viens à moi ! »
En fait, lorsque Jésus va se faire baptiser, ce n’est pas tellement sa personne qu’Il vient faire baptiser. Etant Fils de Dieu, Il n’a aucun besoin de se faire baptiser. Mais c’est l’humanité qu’Il assume qu’il vient faire baptiser, son humanité qui n’est ni plus ni moins que la nôtre. En réalité, lorsque Jésus va se faire baptiser, Il inaugure sa mission de Rédempteur, de Celui qui vient réconcilier la nature humaine, blessée par le péché, avec la nature divine. C’est en ce sens que l’on peut dire que la fête du Baptême du Seigneur est une conséquence directe de la fête de la Nativité, parce qu’à la Nativité, Jésus assume cette nature humaine qu’Il est venu libérer.
Mais, en même temps, Jésus nous montre que nous devons nous aussi recevoir le baptême pour entrer dans le mystère de cette Rédemption, de cette réconciliation. Effectivement, par le baptême, notre nature humaine est guérie du péché originel, de ce péché qui veut nous faire exister sans Dieu. Le baptême nous réconcilie avec Dieu.. Il répare notre liberté qui a été dévoyée. Et puis, lorsque Jésus se fait baptiser par son cousin, Il transforme en quelque sorte le rite qu’effectuait Jean-Baptiste en véritable sacrement. D’ailleurs, vous avez vu comment cela se passe : un geste, le geste qui consiste à être plongé dans l’eau ; une Parole : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j’ai mis tout mon amour. » Un geste + une parole, c’est ce qui fait un sacrement. Le baptême de Jean-Baptiste était un baptême de conversion, un rite qui signifiait notre intention de convertir notre vie. Le baptême de Jésus, lui, réalise cette conversion, ou plutôt, il permet cette conversion. Après, la conversion est aussi ce que chacun en fait.
Alors, l’Evangile nous révèle aussi une autre signification du baptême à travers le baptême de Jésus ; c’est celle qui consiste à dire que nous devenons « fils de Dieu ». « Celui-ci est mon Fils bien-aimé » entendons-nous. Nous qui avons déjà reçu le sacrement du baptême, ou qui allons le recevoir, nous sommes devenus Fils de Dieu, c’est-à-dire que nous recevons une identité commune avec Dieu. Cette identité commune est la réception de l’Esprit de Dieu, symbolisé dans l’Evangile par la colombe qui descend sur Jésus. Cette nouvelle identité fait de nous des êtres nouveaux, qui recevons une vie nouvelle. Et, si nous devenons Fils de Dieu, c’est que nous avons un même Père, cela veut dire que nous faisons partie d’une même famille qui s’appelle l’Eglise. Le baptême nous fait entrer dans l’Eglise en même que nous devenons un membre du Corps du Christ.
Mais le baptême de Jésus est pour lui l’inauguration de sa mission, de sa prédication, de son annonce du Royaume de Dieu, de ses miracles et nombreuses guérisons. Au moment où, dans la célébration du sacrement du baptême, le ministre fait l’onction avec le Saint-Chrême sur le front du baptisé, il dit cette phrase : « Maintenant, tu es membre du Corps du Christ et tu participes à sa dignité de prêtre, de prophète et de Roi. » Cela veut dire que tout baptisé reçoit, par participation à la mission de Jésus, une mission sacerdotale, une mission prophétique et une mission royale. J’ai déjà eu l’occasion de vous parler de la mission sacerdotale du baptisé lors de l’année passée, notamment au sujet des confusions post-concilaires qu’il y a eues entre le sacerdoce ministériel (celui des prêtres) et le sacerdoce baptismal (celui des fidèles laïcs). Cette année, profitant de la démarche synodale initiée par notre évêque, je voudrais réfléchir rapidement avec vous sur la mission prophétique du baptisé. Un prophète est celui qui « parle au nom de », ou encore celui qui « parle devant ». Il faut garder les deux acceptions du préfixe « pro ». Le baptisé est celui qui parle « au nom de Dieu », c’est-à-dire, celui qui annonce la Parole de Dieu. Et le prophète est celui qui est capable de « parler devant les autres ». La vocation prophétique du baptisé est essentiellement missionnaire. Annoncer la Parole de Dieu, l’Evangile, devant les autres. En fêtant le baptême de Jésus, on ne peut que déplorer les attitudes individualistes au sein de l’Eglise ou même des familles qui font que la foi devient une affaire privée et personnelle. Dans le baptême, il y a les deux dimensions : personnelle et communautaire. L’Eglise sert de support à la naissance et à la croissance de la foi personnelle, et la foi des personnes vient nourrir et enrichir l’Eglise. Mais, il faut les deux. Alors, dans les temps qui sont les nôtres aujourd’hui, nous devons nous interroger sur le caractère public de la foi, sur notre manière de vivre notre baptême dans notre travail, dans notre famille, dans nos relations. C’est justement la richesse de la vocation des fidèles laïcs que de travailler à évangéliser le monde, là où nous sommes. Et puis, nous devons réfléchir aussi à la manière dont nous aidons à re-christianiser ou à christianiser, à évangéliser, dîtes-le comme vous voulez, notre société, notre culture. C’est là encore toute la richesse de votre vocation, plus que la mienne d’ailleurs, que de vous engager en politique, c’est-à-dire, dans la vie de la cité pour défendre les principes de l’Evangile, le respect de la vie, le respect des personnes. On parle beaucoup de déchristianisation aujourd’hui, c’est vrai…et encore, nous avons beaucoup de personnes engagées dans la vie politique, associative, caritative, qui, à défaut d’être des chrétiens pratiquants, sont des personnes de culture chrétienne…mais, regardez les générations qui montent, les gens de culture chrétienne sont encore moins nombreux et moins bien formés !…ce n’est pas brillant. Alors, là aussi, il y a urgence !
Que cette fête du Baptême du Seigneur Jésus vienne raviver en nous la source de notre baptême et renouvelle en force et dynamisme la vocation prophétique de tout baptisé. Amen !
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