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Pape François : « Nous sommes tous dans le même bateau »

Dans son message « Urbi et Orbi », très fortement marqué par l’actualité comme c’est la tradition, le pape François a adressé un message de soutien aux peuples touchés par la guerre, et une pensée particulière aux familles qui n’ont pu se réunir à cause de la crise sanitaire. Il a également appelé à des vaccins pour tous, en particulier pour les plus vulnérables de la planète.

Chers frères et sœurs, bon Noël ! Avec les paroles du prophète Isaïe, je voudrais faire parvenir à tous le message que l’Eglise annonce en cette fête : « Un enfant nous est né, un fils nous a été donné » (Is 9, 5). Un enfant est né : la naissance est toujours source d’espérance, elle est vie qui s’épanouit, elle est promesse d’avenir. Et cet Enfant, Jésus, est « né pour nous » : un nous sans frontières, sans privilèges ni exclusions. L’Enfant que la Vierge Marie a mis au jour à Bethléem est né pour tous : il est le « fils » que Dieu a donné à toute la famille humaine.

Grâce à cet Enfant, nous pouvons tous nous adresser à Dieu en l’appelant « Père », « Papa ». Jésus est le Fils unique. Personne ne connaît le Père sinon lui. Mais il est venu dans le monde justement pour nous révéler le visage du Père céleste. Et ainsi, grâce à cet Enfant, nous pouvons tous nous appeler, et être réellement, frères : de tous les continents, de n’importe quelle langue et culture, avec nos identités et diversités, nous sommes tous frères et sœurs.

En ce moment historique, marqué par la crise écologique, et par de graves déséquilibres économiques et sociaux aggravés par la pandémie du coronavirus, nous avons plus que jamais besoin de fraternité. Et Dieu nous l’offre en nous donnant son Fils Jésus : non pas une fraternité faite de belles paroles, d’idéaux abstraits, de vagues sentiments… Non. Une fraternité basée sur l’amour réel, capable de faire rencontrer l’autre différent de moi, de compatir à ses souffrances, de s’approcher et d’en prendre soin même s’il n’est pas de ma famille, de mon ethnie, de ma religion. Il est différent de moi, mais il est mon frère et ma sœur. Et cela est vrai aussi dans les relations entre les peuples et les nations. Frères et soeurs !

A Noël, nous célébrons la lumière du Christ qui vient au monde et il vient pour tout le monde: pas seulement pour certains. Aujourd’hui, en cette période d’obscurité et d’incertitude sur la pandémie, plusieurs lumières d’espoir apparaissent, comme des découvertes de vaccins. Mais pour que ces lumières s’illuminent et apportent de l’espoir au monde entier, elles doivent être accessibles à tous. Nous ne pouvons pas laisser des nationalismes fermés nous empêcher de vivre comme la vraie famille humaine que nous sommes. Nous ne pouvons pas non plus laisser le virus de l’individualisme radical nous gagner et nous rendre indifférents à la souffrance des autres frères et sœurs. Je ne peux pas me mettre avant les autres, en mettant les lois du marché et des brevets d’invention au-dessus des lois de l’amour et de la santé de l’humanité. Je demande à tout le monde: dirigeants d’État, entreprises, organisations internationales, de promouvoir la coopération et non la concurrence, et de rechercher une solution pour tous: des vaccins pour tous, en particulier pour les plus vulnérables et les plus nécessiteux de toutes les régions de la planète. En premier lieu, les plus vulnérables et les plus nécessiteux !

L’Enfant de Bethléem nous aide alors à être disponibles, généreux et solidaires, spécialement envers les personnes les plus fragiles, les malades et toutes celles qui, en cette période, se sont retrouvés sans travail ou sont en grave difficulté en raison des conséquences économiques de la pandémie, comme aussi envers les femmes qui, durant ces mois de confinement, ont subi des violences domestiques.

Face à un défi qui ne connaît pas de frontières, des barrières ne peuvent être érigées. Nous sommes tous dans le même bâteau. Chaque personne est un de mes frères. En chacun, je vois le visage de Dieu reflété et en ceux qui souffrent, je vois le Seigneur demander mon aide. Je le vois chez les malades, les pauvres, les chômeurs, les marginalisés, les migrants et les réfugiés: tous frères et sœurs !

En ce jour où le Verbe de Dieu se fait enfant, tournons le regard vers les trop nombreux enfants qui, partout dans le monde, spécialement en Syrie, en Irak et au Yémen, payent encore le prix fort de la guerre. Que leurs visages ébranlent les consciences des hommes de bonne volonté pour que les causes des conflits soient affrontées et que l’on s’emploie avec courage à construire un avenir de paix.

Que ce temps soit propice à désamorcer les tensions dans tout le Moyen Orient et en Méditerranée orientale.

Que Jésus Enfant guérisse les blessures du peuple syrien bien aimé qui depuis maintenant dix ans est épuisé par la guerre et ses conséquences, aggravées ensuite par la pandémie. Qu’il porte réconfort au peuple irakien et à tous ceux qui sont engagés sur le chemin de la réconciliation, en particulier aux Yézidis durement touchés par les dernières années de guerre. Qu’il apporte la paix à la Libye et fasse que la nouvelle phase des négociations en cours conduise à la fin de toute forme d’hostilité dans le pays.

Que l’Enfant de Bethléem donne la fraternité à la terre qui l’a vu naître. Qu’Israéliens et Palestiniens puissent retrouver la confiance réciproque pour chercher une paix juste et durable à travers un dialogue direct capable de vaincre la violence et de dépasser les ressentiments endémiques afin de témoigner au monde de la beauté de la fraternité.

Que l’étoile qui a éclairé la nuit de Noël soit un guide et un encouragement pour le peuple libanais pour que, dans les difficultés qu’il est en train d’affronter, avec le soutien de la Communauté internationale, il ne perde pas l’espérance. Que le Prince de la Paix aide les responsables du pays à mettre de côté les intérêts particuliers et à s’engager avec sérieux, honnêteté et transparence, pour que le Liban puisse parcourir un chemin de réformes et continuer dans sa vocation de liberté et de cohabitation pacifique.

Que le Fils du Très Haut soutienne l’engagement de la Communauté internationale et des pays concernés à poursuivre le cessez-le-feu au Haut- Karabagh, comme aussi dans les régions orientales de l’Ukraine, et à favoriser le dialogue, unique voie qui conduise à la paix et à la réconciliation.

Que le Divin Enfant allège la souffrance des populations du Burkina Faso, du Mali et du Niger touchées par une grave crise humanitaire à la base de laquelle il y a des extrémismes et des conflits armés, mais aussi la pandémie et d’autres désastres naturels. Qu’il fasse cesser les violences en Ethiopie où beaucoup de personnes sont contraintes de fuir en raison des affrontements. Qu’il apporte réconfort aux habitants de la région de Cabo Delgado, au Nord du Mozambique, victimes de la violence du terrorisme international. Qu’il incite les responsables du Sud Soudan, du Nigéria et du Cameroun à poursuivre le chemin de fraternité et de dialogue entrepris.

Que le Verbe éternel du Père soit source d’espérance pour le continent américain, particulièrement touché par le coronavirus qui a exacerbé les nombreuses souffrances qui l’oppriment, souvent aggravées par les conséquences de la corruption et du narcotrafic. Qu’il aide à dépasser les récentes tensions sociales au Chili et à mettre fin aux souffrances du peuple vénézuélien.

Que le Roi du Ciel protège les populations affligées par les catastrophes naturelles dans le Sud-Est asiatique, en particulier aux Philippines et au Vietnam où de nombreuses tempêtes ont causé des inondations aux conséquences dévastatrices, pour les familles qui habitent ces régions, en termes de pertes de vies humaines, de dommages pour l’environnement et de conséquences pour les économies locales. En pensant à l’Asie, je ne peux pas oublier le peuple Rohingya : que Jésus né pauvre parmi les pauvres, leur apporte une espérance dans leurs souffrances.

Chers frères et sœurs, « Un enfant nous est né » (Is 9, 5). Il est venu nous sauver ! Il nous annonce que la souffrance et le mal n’ont pas le dernier mot. Se résigner à la violence et aux injustices voudrait dire refuser la joie et l’espérance de Noël.

En ce jour de fête j’adresse une pensée particulière à tous ceux qui ne se laissent pas écraser par les circonstances adverses mais qui agissent pour porter espérance, réconfort et aide en secourant ceux qui souffrent et en accompagnant ceux qui sont seuls.

Jésus est né dans une étable, mais entouré de l’amour de la Vierge Marie et de saint Joseph.

Naissant dans la chair, le Fils de Dieu a consacré l’amour familial. Ma pensée va en ce moment aux familles : à celles qui aujourd’hui ne peuvent pas se réunir, comme aussi celles qui sont obligées de rester à la maison. Que Noël soit pour tous l’occasion de redécouvrir la famille comme berceau de vie et de foi ; lieu d’amour accueillant, de dialogue, de pardon, de solidarité fraternelle et de joie partagée, source de paix pour toute l’humanité.

Bon Noël à tous !

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Messes du 25 au 31 mars 2024

Semaine 12

Lundi 25 mars – Lundi Saint

  • Messe à l’église de La Madeleine à 18:30

Mardi 26 mars – Mardi Saint

  • Messe chrismale à la Cathédrale Notre-Dame d’Evreux à 18:30

Mercredi 27 mars – Mercredi Saint

  • Presbytère de Bourth à 16:30 – Aumônerie 6e
  • Eglise de Bourth à 17:00 – Chemin de Croix
  • Messe à l’église de Bourth à 18:00

Jeudi 28 mars – Jeudi Saint de la Cène du Seigneur

  • Centre Bethléem à 18:00 – Préparation 1º communion
  • Messe à l’église de la Madeleine à 19:00
  • Eglise de la Madeleine à partir de 21:00 – Nuit d’adoration (Inscription au Centre Bethléem)

Vendredi 29 mars – Vendredi Saint de la Passion du Seigneur

Jeûne et abstinence

  • Eglise de la Madeleine à 8:00 – Laudes – fin de la Nuit d’adoration
  • Eglise de la Madeleine à 15:00 – Chemin de Croix
  • Eglise de St Germain de Rugles à 15:00 – Chemin de Croix
  • Office de la passion à l’église de La Madeleine à 19:00
    • Quête impérée Lieux Saints

Samedi 30 mars – Samedi Saint

  • Eglise de La Madeleine à 9:00 – Laudes
  • Eglise de Pullay à 19:00 – Marche aux flambeaux avec les jeunes et lycéens
  • Veillée pascale à l’église de la Madeleine à 21:00

Dimanche 31 mars – Dimanche de Pâques – Résurrection du Seigneur

Changement d’heure

  • Messe à l’église St Germain de Rugles à 9:15
  • Messe à l’église de La Madeleine à 11:00
  • Messe à l’église des Barils à 16:00

Messes du 1 au 7 avril 2024

Semaine 13

Lundi 1 avril – Lundi dans l’Octave de Pâques

  • Eglise de St Germain de Rugles de 15:00 à 16:00 – Neuvaine de la miséricorde

Mardi 2 avril – Mardi dans l’Octave de Pâques

  • Centre Bethléem de 16:30 à 18:30 – Patronage
  • Messe à l’église de La Madeleine à 18:30

Mercredi 3 avril – Mercredi dans l’Octave de Pâques

  • Messe à la maison de retraite Korian à Rugles à 15;00
  • Messe à l’église de Bâlines à 18:00

Jeudi 4 avril – Jeudi dans l’Octave de Pâques

  • Messe à l’Ehpad de La Vannerie à 15:00
  • Messe à l’église de Chéronvilliers à 18:00

Vendredi 5 avril – Vendredi dans l’Octave de Pâques

  • Messe à l’Ehpad de Rugles à 15:00
  • Eglise de la Madeleine à 16:30 – Chapelet de la Confrérie
  • Eglise de la Madeleine à 17:30 – Adoration
  • Messe à l’église de La Madeleine à 18:30

Samedi 6 avril – Samedi dans l’Octave de Pâques

  • Eglise de La Madeleine à 9:15 – Laudes
  • Messe à l’église de La Madeleine à 9:30
  • Centre Bethléem de 10:00 à 11:00 – Rencontre catéchumène
  • Eglise de la Madeleine à 11:00 – Mariage de Pierre Foloppe et Capucine Lonson
  • Messe à l’église de Bois-Arnault à 18:00

Dimanche 7 avril – 2ème Dimanche de Pâques ou de la Divine Miséricorde

  • Messe à l’église de Bourth à 9:15
  • Messe à l’église de La Madeleine à 11:00